Le Latium, avec Rome à son centre, n'est pas qu'un musée à ciel ouvert. C'est aussi un fleuron de la gastronomie méditerranéenne. Savant mélange entre Nord et Mezzogiorno, la proximité de la mer Tyrrhénienne offre au Latium du poisson et des fruits de mer à foison.
Les calmars et la morue à la romaine accompagnent des produits frais préparés au citron, de manière très simple, pour en faire ressortir toutes les qualités et saveurs naturelles. La capitale italienne recèle de recettes très goûtues: pâtes aux tripes de veau (rigatoni con la pajata), gnocchis de pomme de terre, queue de bœuf mijotée. Ces abats, à l'origine très populaires, font toute l'identité culinaire des habitants du Latium. Cette dernière, c'est aussi l'art d'allier les pâtes à tout ce que les environs peuvent produire: pois chiches (ceci, qui doivent nous rappeler le nez de Cicéron), haricots. Pour culminer avec l'amatriciana, associant joue de porc en salaison, tomates, pecorino et pâtes bucatini. Le duo de tête: simplicité et délice.
Les talents des cuisiniers peuvent s'exprimer à merveille en se déclinant dans la préparation de ces produits universels. Côté vins, les amateurs ne seront pas déçus par le Latium. Les blancs sont abondants: frascati, marino et castelli romani. Ce sont autant de dégustations inoubliables pour les palais exercés et, de plus, un excellent moyen de visiter l'intérieur des terres, où les touristes sont moins nombreux. C'est la découverte d'un terroir authentique, semblable au caractère demi-sec des crus locaux. Nous trouvons également quelques rouges de qualité, comme l'aprilia, le cervetri, le cori ou le velletri.
Rouge, blanc et vert des collines ensoleillées: toute l'Italie est là!